Ça bouge au Maroc…Black-bass, no-kill, etc.
Le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification (HCEFLCD) marocain, avec l’appui de l’agence allemande de coopération internationale (GIZ) et la Fédération Marocaine de Pêche de Loisirs (FMPL), a organisé un événement international sur la pêche du black bass en « No Kill », sous le thème : « Une pêche responsable et durable à l’épreuve des changements climatiques ». Sakura en est le partenaire halieutique principal.
Cet évènement qui s’est tenu du 14 au 16 octobre 2016, à Taghazout et sur les rives du superbe barrage Prince Moulay Abdellah (Tamri, Province d’Agadir) est labellisé COP 22. Il a réuni une quarantaine de pêcheurs marocains ainsi que des invités internationaux de différentes nationalités : Allemagne, Australie, Finlande, Pays-Bas, USA, et France.
Une couverture médiatique, tant photographique que vidéo, vraiment hors-norme et permanente fut assurée, par la presse officielle marocaine et par les journalistes, photographes et vidéastes européens qui purent réaliser également de nombreux reportages TV, web et de presse écrite.
William Graham (USA) | Julien Lajournade (FRA) | David Malacrida (FRA) |
L’objectif de ce rassemblement était de mettre en avant les engagements pris par le Maroc pour le développement d’une pêche durable face aux enjeux liés aux changements climatiques. Le Maroc, comme de nombreux pays du sud, souffre déjà significativement de cette modification du climat.
A cette occasion, un concours international de pêche du black bass en « No Kill » a été organisé et géré par la Fédération Marocaine de Pêche de Loisirs, le 15 octobre sur le lac de barrage Moulay Abdellah.
Afin de présenter les tenants et aboutissement du projet aux visiteurs, un village piscicole réunissant des exposants en rapport avec la pêche fut installé à quelques kilomètres de là, à Tagahzout, sur la côte et était ouvert au public : stands d’informations sur l’activité de la pêche au Maroc et le potentiel touristique de la région d’Agadir. Bien entendu, y figurait le stand de la Fédération Marocaine de Pêche de Loisirs, dirigée par le toujours souriant Président Mohammed Abouabdallah, fervent défenseur de la pêche sportive dans son pays et pêcheur lui-même.
Mais d’autres stands aussi, présentant des produits du terroir et du matériel de pêche
Notre distributeur Sakura au Maroc, la société B & A dirigée par Marc Timsit, ….Sakura remercie Marc et son équipe pour son soutien logistique et promotionnel.
Il est un des acteurs historique, apprécié, de la pêche sportive au Maroc.
Autre stand remarquable, celui de l’exposition artistique « Vie Aquatique »
présentée par notre ami du collectif Louvine,
Phil Richardson et réunissant Peter Perch et Rasmus Tikkanen.C’est beau ! Tout simplement…
Le Dr Mohamed Badr Laamiri (MBA, PMP), Chef du Service Central de la Pêche et de la Pisciculture continentales au Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification, lors de son discours d’ouverture officielle de l’évènement.
Pendant cette cérémonie, des discours nous avons pu constater et apprécier l’engouement de Madame Le Wali (Gouverneur) de la province Souss-Massa-Drâa pour la pêche en No-kill et sa volonté de faire avancer ce projet très rapidement !
La visite des stands par la délégation officielle fut un moment convivial, animé et populaire.
Madame Le Wali a porté un intérêt certain pour la pêche du black bass et le matériel Sakura !
Ici une de nos cannes spinning…
… là, nos spinnerbaits et swim jigs Bellamy ! Un vrai plaisir que de lui faire découvrir en quelques mots la pêche au leurre du Black-bass.
Les deux concours, pêche et photo, ont mobilisé beaucoup de monde et ont servi de vitrine à cet évènement international « Black Bass No-Kill ».
Le concours photo, ayant pour thème la pêche au Maroc, fut aussi organisé en amont de l’évènement. Des votes purent être enregistrés durant les semaines auparavant, via Facebook. La remise des prix eut lieu juste avant le podium du concours de pêche sportive, le dimanche matin.
La photo d’Hatim n’a pas été récompensée, bien que finaliste, mais c’est ma préférée,
alors j’en profite pour rendre hommage au photographe, au pêcheur et au bass !!!
Voici les 4 photos qui ont remporté leur catégorie respective : « En route sur l’aventure de pêche au Maroc », « Le bonheur de rendre sa liberté à un poissons en « No Kill » », « Votre plus belle photo de paysage marocain liée à la pêche » et « Le plus gros poisson du Maroc ». Retrouvez les albums en cliquant ici.
Les heureux lauréats du concours photo.
Le soir de cette cérémonie d’ouverture, le premier « menu bon pour le climat » au Maroc fut concocté par le célèbre Chef Moha et servi le vendredi soir. Au dos du menu, nous pouvions trouver le détail de la dépense de CO2 pour chaque aliment qui le constituait. Un exemple à suivre !
Cette initiative, labellisée COP 22, consiste à mobiliser les Chefs et leurs équipes pour promouvoir une cuisine, bas carbone et savoureuse, reposant sur trois principes : l’utilisation des produits de saison, d’origine locale, en privilégiant les protéines végétales.
Samedi matin, à l’aube ! Les courageux se dirigent, motivés au possible,
vers les rives du lac pour le concours.
Pêche du bord au leurre, black bass en no-kill… et marche commando assurée !
Parfois il aura fallu se mouiller….
…mais cela finit par payer. Benoit est récompensé, merci Sylvain pour les infos !
Hatim, toujours à fond dans sa pêche, mesure, filme et relâche sa prise en moins de deux ! No-kill efficace.
Bastien est passé des bass boats de la Nitro Cup à la rando-pêche sur les bords
du lac sauvage de Prince Moulay Abdellah, ça change mais le poisson est là !
Intégré au comité organisateur de l’évènement en tant que conseiller halieutique, Mounir n’a pas résisté
à lancer un Monarc ou un Slit Shad après le concours. Ça le titillait !!!
La Team Sakura franco-marocaine réunie, « Brothers in arms » !!!
Gâtés par Sakura et récompensés d’un mémorables trophée, les trois médaillés du podium ont réalisé deux manches régulières en parvenant à capturer une quinzaine de bass de plus de 30 cm chacun. Au total, les 38 bassmen participant au concours auront pris et relâché 238 bass sur la journée, du bord ! Un sacré potentiel qui sera préservé et géré comme il se doit pour que ce lac reste le joyau qu’il est aujourd’hui !
Félicitations à tous les participants, aux médaillés du podium et à notre ami sudiste Sylvain Le Dentiste qui s’est particulièrement bien adapté aux conditions difficiles rencontrées à cause des niveaux d’eau extrêmement bas. Il remporte le prix du plus gros bass du concours : 51 cm.
Tirons aussi un coup de chapeau aux bénévoles et commissaires de l’organisation FMPL, toujours indispensables au bon déroulement des manifestations. Leur gentillesse et leur convivialité fut très appréciée des compétiteurs.
Le projet un peu plus en détail – Sources officielles
« Il y a lieu de signaler que cet événement s’inscrit dans le cadre de la stratégie du HCEFLCD pour le développement de la pêche durable, qui ambitionne de positionner le Maroc, et notamment la région Souss Massa pour la pêche du black bass, comme une destination phare à l’échelle du continent africain à l’horizon 2020.
Julien Cesana (GIZ), à gauche au premier plan, accompagné de Badr Laamiri (HCEFLCD), au premier plan à droite, mènent ce projet avec sérieux et détermination. Nous les voyons ici en pleine réunion préparatoire avec des collaborateurs de renom (au fond, de gauche à droite : Mounir El Beidori (Team Sakura), Mohammed Abouabdallah (FMPL) et Abdelkhalek Zraouti (CHNP))
Le plan stratégique du Haut Commissariat (2015/2024) a défini de nouvelles orientations et fixé parmi ses objectifs de faire de cette activité une activité créatrice de revenus et d’emplois notamment par la promotion du tourisme halieutique en zone rurale.
Sans elles, cet évènement n’aurait sûrement pas eu le succès qu’il a connu ce week end là !
Voici trois des quatre fantastiques qui épaulent Julien Cesana.
De gauche à droite : Imane Chafchaouni-Bussy, Sarah Ftaich, Angela Mountassir
– une pensée amicale pour Jami Ayoub qui n’est pas sur la photo –
Le développement de cette niche touristique selon l’approche « chaîne de valeur » consiste à un assemblage de prestations et de services (hébergements, restauration, animation, produits de terroir, etc…) autour d’un parcours halieutique. Dans ce cadre, et avec l’appui du projet TD-GIZ, un plan d’action pour le développement du tourisme halieutique, basé sur la durabilité et la préservation des ressources, est en cours d’exécution et porte notamment sur : la réhabilitation et l’aménagement des parcours halieutiques ; le développement d’offres touristiques intégrées en zone rurale ; le renforcement des capacités des moniteurs de pêche ; ainsi que la création d’une identité pour la pêche sportive durable propre au Maroc.
Dans le cadre de l’évènement international Black Bass No Kill, deux conférences-forums furent organisées au Sol House Taghazout Bay – Surf, une sur le no-kill et l’autre sur le développement de la pêche et du tourisme durables.
En termes d’indicateurs, les objectifs chiffrés à l’horizon 2024 consistent à augmenter la production piscicole, augmenter le nombre de pêcheurs sportifs, augmenter le nombre d’alevins déversés dans les parcours de pêche. Ils visent aussi à créer 10 000 emplois directs et indirects liés à la pêche durable en eau douce et à l’aquaculture continentale.
Les actions de préservations et de valorisation des ressources piscicoles permettront ainsi de contribuer au développement économique et social en zone rurale. »
La GROSSE ambiance, comme d’habitude !
Quelques liens vidéos :
- Clip officiel de Pêche No-Kill Maroc
- Site Le Vert.ma – l’actualité écologique en continu. 16/10/2016
à 7’26 » - 2eme chaîne TV Marocaine : Journal TV du 15/10/2016
à 19’05 »
Pour conclure et en plus des protagonistes cités ci-dessus, je voudrais féliciter, encourager et remercier également toutes les personnes et associations marocaines pour leur participation à ces superbes journées et leurs actions tout au long de l’année, depuis longtemps parfois, en faveur de la promotion de la pêche sportive au Maroc et ailleurs !
A bientôt,
Franck