Crispy Spider Jig
Ce week-end j’ai repris le chemin de la rivière. Le temps était à l’opposé de celui de la semaine dernière. Sans transition nous sommes passés de températures négatives à un magnifique flux estival à vingt cinq degrés.
Je passe beaucoup de temps sur Calcasieu River, car elle est proche de chez moi, qu’elle est magnifique, et que c’est un bon moyen de mettre rapidement de nouvelles choses en application et de s’entrainer. Nous sommes début janvier, les grands lacs sont plus que difficiles et il n’est pas évident de tirer des conclusions en pré-fishing.
Cette fois-ci j’avais donc décidé d’explorer de nouvelles zones. Un run de trente cinq minutes à plein régime pour gagner le sud ouest. La rivière y est plus étroite et l’eau plus chaude. Durant ces deux jours j’ai commencé par utiliser le nouveau CRISPY SPIDER JIG SAKURA, avec une petite écrevisse en trailer. Je lançais l’ensemble avec une nouvelle FURIOZZA spinning (7’11 medium), que je ne vais plus quitter tant elle me plait. J’ai garni mon moulinet GUNNER 2012FD, de la nouvelle tresse SENSIBRAID en 12. Mon bas de ligne est long, presque quatre mètres de fluoro en huit livres, car j’aime la discrétion, mais surtout un ferrage à courte distance entrainerait trop de casses avec un bas de ligne court de cette section.
Cette canne est absolument parfaite. J’adore la gamme FURIOZZA SPINNING, car toutes les cannes ont une qualité de blank et d’anneaux remarquable. Leur résonance est incroyable et leur légèreté très appréciable.
Avec cette 7’11 medium, je peux conserver un contrôle de ma ligne à longue distance, et surtout ferrer avec puissance afin extirper des poissons imposants d’endroits très encombrés. Je suis certain qu’elle sera parfaite pour le shad en linéaire sur les bass profonds du début de saison.
Chaque jour j’ai péché de la même manière, et dans ce cas on peut vraiment parler de pattern. Voici comment j’ai procédé. La rivière subit une légère influence des marées. Comme dans beaucoup d’endroits, la descendante est le meilleur moment. Les marais environnant la rivière se vident, ce qui créer des courants dans les « cuts » (entrées de marais reliés à la rivière). Les poissons s’y postent alors aux pieds des cyprès, dans moins d’une mètre d’eau, attendant que la nourriture leur arrive dans la bouche.
A chaque fois qu’un poisson attaquait, je ne pouvais constater qu’un léger déplacement du fil et à peine percevoir un changement de tension dans ma ligne. Il fallait que je sois très concentré et réactif.
A mesure que le courant se réduisait et que le vent forcissait, je me décalais pour pêcher la cassure mais cette fois ci avec ma FURIOZZA CASTING 7’4 H et un OXIO CTI 7.1, pour pitcher un texas de sept grammes accompagné d’une FLAPPING HOG de chez GARY YAMAMOTO.
Je pêchais alors les bois morts couchés sur la cassure entre un et quatre mètres. La touche se produisait toujours sur la fin de l’animation, au point le plus profond.
Pendant deux jours et à des heures similaires ce schéma s’est répété et m’a permis de sortir vingt et un keepers. Pas de taille, mais c’était une belle découverte et ça a donné l’occasion à James d’abandonner un peu ses Redfishs dominicaux.
Ce week-end je prends la route pour la Nouvelle Orléans. Évidemment je ne vais pas pouvoir résister à l’attrait de la ville, mais j’y vais surtout pour pêcher le Delta de Louisiane, lieu du Bassmaster Classic 2011. J’y vais dans le but de découvrir la zone car en Mars je participerai à la première des deux manches du Bassmaster Federation Nation.
En attendant, je souhaite à la plupart d’entre vous, un bon salon de Clermont.
A la semaine prochaine.
JC