Long run on Sakura Boat !
Depuis que j’ai reçu mon nouveau bateau, j’ai débuté mon pré-fishing pour la saison du Bassmaster Central Open 2016.
La première manche se déroulera sur l’Atchafalaya Bassin, à une heure et demi de chez moi dans la ville de Morgan City, point de départ d’un labyrinthe infini de lacs, rivières, canaux, bayous et autres marais. Rien que le fait de regarder la carte vous donne mal au crâne. Il est possible de naviguer cinq heures vers l’ouest et quatre heures vers l’est. Insane !
En trois sessions sur la « zone » j’ai déjà parcouru plus de cinq cents kilomètres, et même si le litre d’essence n’est qu’à quarante cinq centimes en ce moment, je vous épargne les détails de comptabilité !
Google Earth et Navionics sont donc des outils de premier choix dans cette nouvelle découverte. La navigation est très périlleuse par endroits. Les fonds subissent l’influence des rivières et des marées ce qui crée ce que les Américains appellent des « mud flat » ou « sand bar » qui ne sont absolument pas indiqués sur la carte. Il vaut donc mieux faire attention pour éviter de détruire son embase ou sa coque.
Mon bateau est muni d’une jackplate hydraulique, ce qui après un temps d’adaptation facilite bien les choses. Grâce à celle-ci je peux naviguer dans trente centimètres d’eau.
Évidemment c’est un peu effrayant au départ, mais tellement utile ici dans les eaux peu profondes du sud des États-Unis.
Avec Shane on s’est concentrés sur des zones bien ciblées que nous avions repérées au préalable. On passe rarement plus de vingt minutes sur chaque poste.
La technique est simple, spinnerbait Monarc 14g, Kutter Vib 21 g pour les cassures parsemées d’herbes, et Fat Baby Craw Gary Yamamoto sur un lest de 7 g pour disséquer le spot une fois que les touches s’éteignaient au spinnerbait.
J’utilise toujours l’incontournable Furiozza 7’4 H, mais j’ai vraiment hâte de pêcher avec les nouvelles Players, munies de leurs nouveaux anneaux Fuji K-Frame anti-emmêlement et ce talon avant-gardiste.
Notre idée globale est de trouver un ensemble de petits spots avec les mêmes configurations, proches les uns des autres. On est en Décembre, il fait encore chaud même si les températures fluctuent, mais nous devons projeter notre réflexion en considérant les endroits qui abriteront les poissons mi Février.
Certaines zones semblent mortes, la présence de sel dans l’eau y est pour beaucoup. A chaque fois que nous nous arrêtons quelque part, nous goutons l’eau pour vérifier sa salinité. Le bass tolère bien l’eau saumâtre, mais jusqu’à un certain point.
En trois sorties, nous avons capturé un peu plus de cent vingt poissons. Rien de très gros, mais découvrir une telle zone avec ce nouveau bateau donne vraiment une nouvelle envergure à ma pêche.
J’ai quelques vidéos à vous présenter les jours à venir, puis il sera temps de rentrer en France pour les fêtes.
Stay tuned.