Mud, Red and Salt
La semaine passée n’a pas été très productive en eau douce.
Une grosse dépression s’est déchainée sur Lake Charles et sa région durant vingt quatre heures, faisant monter les lacs et rivières de plus de cinquante centimètres. Une mutation des belles eaux sombres en un véritable torrent de boue.
La pêche sur la rivière ressemblait plus à une promenade et à une dégustation de donuts qu’à un festival de black bass comme à l’accoutumée.
Mon spinnerbait n’a été attaqué qu’à deux reprises par des poissons bien en deçà de la mesure. Le jig n’a pas plus donné de résultat. Heureusement, j’ai profité du fait que James ait déjà atteint son quota de cerfs pour l’année et qu’il reprenne une activité plus « saine », pour l’accompagner pêcher en mer. Encore une fois un metal jig de vingt grammes qui a montré sa polyvalence.
Quant au rubber jig, que dire mise à part qu’à mon humble avis ce leurre est bien trop peu utilisé en mer. Lorsque les conditions sont très calmes et les poissons difficiles, cet amas de signaux (visuels, vibratoires et sonores) est redoutable. Les amis de Sea Bass Factory l’ont d’ailleurs compris depuis bien longtemps !
Une déferlante de Redfishs entre trois et six kilos, a mis à rude épreuve ma Loondaka 702 ML et ma Furiozza 7’4 H. Un poisson magnifique à la puissance incommensurable.
Au final, je ne regrette absolument pas ce changement de programme. En fait je comprends même totalement l’acharnement de certains à traquer uniquement ce poisson. La touche qu’il vous procure est une véritable drogue !
Bon j’arrête d’en parler, cela risquerait de vous rendre dingue. Moi ? Je le suis déjà !
A la semaine prochaine.
JC