Nos premières truites de la saison aux leurres.
Nous avons peu pêché aux leurres depuis l’ouverture de la Truite. Après un premier week-end marqué par une escapade cévenole aux appâts naturels, le retour dans les Alpes du Sud s’annonçait synonyme de grosses truites au poisson nageur, mais ce ne fut pas réellement le cas.
Non que les conditions en grands cours d’eau eussent été défavorables, bien au contraire, elles étaient propices au point de donner la primeur à la mouche artificielle sur les créneaux du milieu de journée (coïncidant avec les éclosions d’éphémères classiques de cette période de l’année), toujours dans un souci d’optimisation du temps de pêche imparti (un des nombreux avantages d’être polyvalent). Coline et moi n’avons sorti les spinning que dans les moments d’exploration, ou lorsque le vent rendait les autres techniques inopérantes, c’est-à-dire lors de deux coups du soir en tout et pour tout :
Le premier (en solo), fut en réalité un moyen de découvrir un long linéaire convoité depuis l’hiver, avec à la clé la première grosse fario de la saison :
Le deuxième, avec Coline cette fois, visait une bordure éloignée et inaccessible parcourue d’un courant laminaire d’intensité moyenne, où nous espérions surprendre quelques truites agressives restées en postes après une éclosion d’éphémères. Elle nous a finalement rapporté deux belles farios supplémentaires.
En présence de poissons attablés, nous avons opté pour une petite bouchée (Phoxy Minnow HW 50 S) présentée en dérive quasi inerte 3/4 aval.
Notre fréquence de pêche aux leurres ne devrait pas augmenter significativement tant que les conditions en grands cours d’eau resteront favorables à la pêche à la mouche (récits à venir sur Garbolino.fr) afin de profiter au maximum de cette période bénie (mais furtive !) durant laquelle la vulnérabilité des gros poissons au fouet atteint son apogée. Nous aurons largement le temps de nous rattraper par la suite après la fonte des neiges pour la truite, et dès le mois de mai avec l’ouverture des carnassiers !
A bientôt
Simon SCODAVOLPE