Nouvelle Zélande – Le Nord partie 1
Il y a quelques temps de ça, je me trouvais aux antipodes de la France, en Nouvelle Zélande. Certes mon bilan carbone en a pris un coup mais le voyage apporte de la sagesse !
Bref, j’ai eu la chance de pouvoir visiter deux magnifiques îles très contrastées tant au niveau climats, paysages, cultures… que poissons ! Évidemment voyager sans une canne et quelques leurres sur des îles farcies de spot d’eau douce et d’eau salée aurait été une vraie torture. Bon, je l’avoue, la moitié de mon sac à dos était rempli de matériel de pêche (celui de ma copine aussi…). Pour l’occasion j’avais emporté un maximum de matériel tout en essayant de rester mobile. Et afin de faire face à une multitude de situations j’ai choisi d’emporter dans mon sac à dos 4 ensembles différents et complémentaires : une Trinis Long Range 782 ML servant à la fois en eau douce et en mer dans des conditions light, une Iconic 782 MH pour une polyvalence en mer et une Mitsio Travel 7 pieds 6 en 50lb pour les conditions et poissons musclés, ainsi qu’un ensemble pour pêcher à la mouche en 9 pieds et soie de 6 essentiellement pour l’eau douce. Avec ce choix, nous pouvions pêcher quasiment en permanence à deux ! Enfin, niveau bagagerie j’avais opté pour un sac à dos Sakura Hiker me servant à la fois pour la pêche, la petite randonnée et comme bagage à main dans l’avion. Composé d’un sac à dos et d’une partie ventrale, cette dernière très fonctionnelle m’a vraiment séduit notamment lors des longues randonnées à remonter les rivières et lors des petites sessions où je ne voulais pas me surcharger.
Avoir le matériel était une chose, mais savoir où pêcher en était une autre ! Forcément, comme avant chaque voyage, on se gave d’informations et surtout de vidéo mettant en scène des conditions idylliques avec toujours plus de gros poissons … Mais la réalité était tout autre en Nouvelle Zélande. Les premières heures à lancer des leurres dans l’espoir de faire monter un snapper ou un kahawai de taille correct furent un bel échec. Idem lorsque j’ai passé six heures, sur un spot repéré en avance, à lancer des gros leurres avec la 50 lb à la recherche des kingfishs pour avoir comme résultat deux attaques : la première manquée et la deuxième soldée par une casse… LA RAGE ! Et pourtant ce ne fut pas faute d’insister.
Ensuite je me suis vite rendu compte que de trouver les poissons n’était pas le plus difficile, bien au contraire ! Trouver la bonne approche et la bonne mouche était la difficulté suivante.
Notre voyage étant itinérant, nous ne passions qu’un à deux jours sur une zone donnée avant de repartir. Le camping sauvage y était très réglementé et nous n’avions pas forcément le choix de l’endroit où passer la nuit ni le choix de rester parfois plus d’une nuit. Cela ne nous permettait pas de nous imprégner et d’explorer les spots de pêche. Le facteur chance y était souvent déterminant : le bon endroit, les bonnes conditions, le bon moment…
Les snappers répondaient plutôt sur des leurres souples de taille plus conséquente comme le Tex Shad 120. Cependant, ils semblaient être présent plutôt lors des marées montantes…
Le pays est aussi très réputé pour ses rivières à truite. Mais là encore il y a de tout. Certaines d’entre elles sont complètement ravagées par l’agriculture. Mes premières tentatives de pêche en eau douce ne furent pas un franc succès. Il fallait souvent marcher loin des accès routiers pour trouver des conditions de pêche idéales. Rien n’est gagné d’avance en Nouvelle Zélande !
La suite au prochain épisode pour ce voyage en Nouvelle Zélande ;)
Thomas Gestin