Pêche au Sénégal avec Sakura
Léo Blanchard, Pro Staff Sakura, revient tout juste d’un séjour de pêche au Sénégal. Il va partager son expérience de pêche en mer, plus précisément sur les côtes de ce pays, beaucoup moins convoité pour la pêche depuis une quinzaine d’années mais qui offre de très belles pêches au large, avec des poissons et des rencontres qui peuvent vous faire vivre des moments inoubliables.
Pour moi c’est la toute première fois que j’aborde la pêche en mer comme voyage exotique. J’appréhendais plusieurs choses dont la principale était d’être malade en pleine mer… et niveau matériel beaucoup de questions.
En effet, quand on se lance dans l’inconnu dans la pêche on a souvent un matériel inadapté à la situation. Mais c’était avant les conseils de Ivan Thijs du Centre de pêche « Keur Des Pêcheurs » chez qui nous allons passer notre séjour, ainsi que l’aide de mon ami Christophe qui m’a initié au voyage de pêche, dans lequel il a plus d’une dizaine d’années d’expérience aussi bien en mer qu’en eau douce.
Une fois réglé chaque point technique sur le matériel nécessaire pour ce séjour de pêche au Sénégal, où le corps devrait être mis à rude épreuve, d’après les anecdotes et expérience de chacun.
Pour les jigs j’ai choisi de m’équiper principalement avec les Orion Jigs car ils remplissent toutes les caractéristiques autant sur les grammages que sur les coloris recommandés.
Pour la tresse, j’ai décidé de garnir mes moulinets avec de la Sensibraid 8X multicolore. Un matériel qui se sera avéré indispensable car étudié spécifiquement pour pêcher au jigging. Grâce à ses changements de couleurs tous les 10 mètres, elle nous aide considérablement pour présenter notre jig avec précision, autant pour éviter de s’accrocher dans le fond, que pour pêcher les bancs de poissons pélagiques signalés au sondeur.
J’ai aussi pris le choix de prendre des vêtements et accessoires adaptés à la situation. En effet, le soleil ne fait pas de cadeau en mer ! Mais s’il y a bien un outil qui est indispensable chez Sakura ce sont les lunettes polarisantes, pas seulement pour contrer les rayons du soleil mais aussi pour se protéger d’éventuelles projections de leurres lors d’une décroche.
Chaque jour nous aurons le même rituel, rendez vous à 8h au camp pour charger le bateau avant de partir pour 1h30 de navigation.
Pour notre première journée, nous allons commencer par chercher des sérioles sur un banc rocheux. Les premières touches tardent un peu malgré une dérive pleine de poissons au sondeur. Lors de la seconde dérive je décide immédiatement de me différencier des autres, je diminue le poids de mon jig et augmente la vitesse de mon animation en allant le plus vite possible et ceci paiera dès la première descente dans le banc de poissons qui s’avère bel et bien être des sérioles.
Les compteurs seront ouverts rapidement pour tout le monde avec des poissons avoisinant les 6-7 kg, mais Ivan nous comble cette journée avec un très beau poisson dépassant aisément les 10 kg !
Lors de notre retour comme un cadeau de la mer pour nous dire bienvenue nous avons eu la chance de croiser l’animal le plus grand qui vit dans ces eaux , une baleine à bosse et son baleineau nous feront l’honneur d’un spectacle magique.
Lors de notre deuxième jour de pêche nous partirons seulement avec notre marin Modou. Il nous emmènera sur une épave située à plus de 60 km des côtes entre 50 et 70 mètres de profondeur. Cette fois-ci pas le choix, il va falloir pêcher lourd pas seulement à cause de la profondeur, il y a aussi un courant qui pousse fort et le vent ne nous fait pas dériver dans le même sens que le courant ce qui nous crée rapidement de la bannière dans les lignes et nous fera rater des poissons dès le premier passage.
Suite à ces décroches causées par un ferrage inefficace, mais aussi des casses car les poissons avaient assez de mou pour immédiatement retourner dans l’épave pour couper la ligne dès le premier rush.
Lors de la deuxième dérive, je décide de monter un Orion jig en 250 g et de passer sur un bas de ligne plus fin pour fendre encore plus facilement la couche d’eau.
Le résultat est immédiatement présent pour ma part, avec une touche sèche à quelques mètres du fond et avec une nouvelle espèce ! Un magnifique Denti !
C’est aussi au tour de Thierry, un festival ! Autant sur la quantité que sur la qualité au niveau des sérioles, avec plusieurs doublés, et, un beau poisson qui lui aura fait un combat dantesque, frôlant les 15 kg !
Après cette matinée très productive, Modou nous propose d’aller faire un moment à la traîne sur le retour, car Christophe avait deux leurres dans son sac, spécifiquement dédiés à cette technique.
C’est donc déjà comblé par notre journée que nous partons avec l’espoir d’ajouter une espèce de plus à nos compteurs ! Le poisson principalement visé est le barracuda. Pour ceux qui ne le connaissent pas, c’est un prédateur aux dents extrêmement tranchantes. Donc pas le choix de mettre de long bas de ligne en acier pour limiter les risques de coupe.
Une fois sur le poste, nous mettons une canne de chaque côté du bateau, à une distance différente pour que les leurres ne soient pas à la même profondeur. Il ne nous aura pas fallu longtemps pour voir une canne plier et entendre le frein chanter pour monter notre premier barracuda à bord du bateau.En moins d’une petite heure nous repartirons chacun avec une photo souvenir de nos poissons respectifs .
La dernière journée dédiée principalement à la sériole s’annonce bien plus ventée que les autres jours. Avec une moyenne à 23 km/h, c’est un trajet très mouvementé qui nous attend. Arrivés sur le poste, il n’y a quasiment plus de vent, mais un fort courant qui fait dériver très vite. Une fois les quelques poissons pris, nous remarquons que les touches sont toujours dans la même zone grâce au sondeur.
Au vue de nos dérives trop rapides pour pêcher efficacement, on décide d’ancrer le bateau pour pouvoir insister sur le poste et pouvoir pêcher avec du matériel plus léger en espérant séduire les plus gros poissons du banc.
L’ancre jetée, on ajuste la distance de corde pour s’arrêter dans la strike zone .
On remarque immédiatement à l’aide du sondeur que les poissons sont entre deux eaux. Mais les sérioles ne seront pas très joueuses avec les jigs. Des animations en dents de scie à la bonne profondeur, nous apportent quelques poissons. Pour avoir des touches plus régulières, il a fallu pêcher aux appâts. Ce qui nous apportera les dernières belles sérioles du séjour.
Lors de ce voyage de pêche au Sénégal, j’ai pu attraper plusieurs espèces avec des techniques différentes. Je vous parlerai d’une espèce en particulier dans mon prochain article : La daurade coryphène ou mahi mahi ! Poisson de sport très recherché !
Au final, le mal de mer ne m’a pas embêté du tout lors de ce séjour de pêche au Sénégal !
Amusez-vous bien !
Léo
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